Avertissement : Bowie est un artiste aux personnalités multiples. Si la découverte de ce musicien éveille en toi des symptômes schizophréniques, je décline toute responsabilité en cas de nécessité de suivi psychologique.
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| Ici, édition anglaise. Seule la couverture du coffret change en France. |
Ma chronique du jour est quelque peu spéciale puisqu'il ne s'agit non pas d'une oeuvre de fiction mais d'un magnifique coffret sorti l'an dernier, à l'occasion du 65e anniversaire de David Bowie, et qui retrace la carrière de l'artiste : David Bowie (Treasures of David Bowie) par Mike Evans aux éditions Gründ. Le livre se divise en 29 chapitres dont un seul à titre réellement biographique donc, en gros, si tu veux du potin à la Closer, passe ton chemin. Ici, Mike Evans se consacre à son parcours et sa discographie. Ce livre, c'est une perle si tu veux parfaire ta culture Bowienne car le répertoire du monstre du rock est tellement vaste qu'il est difficile de dire "Bowie ? Ouais, je connais par coeur." Non. Ceci ne peut être vrai ! (Sauf si tu t'appelles Philipe Manoeuvre, évidemment)
Sa discographie de plus d'une vingtaine d'albums se confond entre rock, glam rock, disco-funk, soul, drum'n'bass... Artiste sonore, mais aussi visuelle, David (ouais, e l'appelle par son prénom car on est poto et on se check quand on se croise dans la rue) est à l'origine d'une mode vestimentaire que le biographe D. Buckley qualifiera du "plus grand culte de la culture pop". Ses performances scéniques sont à couper le souffle, mais il ne se cantonne pas qu'à la scène. Il chante aux côtés de Queen, Mick Jagger, Tina Turner, il collabore avec Lenny Kravitz, mais il apparaît aussi sur les planches et tourne dans différents films dont un aux côtés de madame Catherine Deneuve.
Bref, je m'égare un peu alors revenons en à notre bouquin ! Les plus de l'ouvrage, c'est incontestablement ces quelques enveloppes qui contiennent mille et une chose intéressante : on y trouve entre autres des posters d'époque, des places de concerts, des reproductions de contrat, des programmes des tournées de l'époque... Bref, je vais me taire et ne pas vous gâcher le plaisir qu'on ressent à ouvrir ces enveloppes ! Découvrir ce qu'il y a dedans, c'est un peu comme ouvrir ses cadeaux un matin de Noël. Et puis, le côté rare de certains objets rendent la découverte encore plus passionnante.
L'ouvrage est vraiment très agréable à feuilleter. Sur un papier glacé de qualité, il intègre de très belles (mais pour la plupart connues) photos d'archives dont je me suis fait le plaisir de regarder plusieurs fois avant d'attaquer ma lecture. Mike Evans nous offre donc un livre très complet avec des informations très intéressantes sur chacun des albums de Bowie, on en apprend plus sur l'origine de certains morceaux et il y a pas mal de référence à d'autres artistes et groupes
cultes. Le pied !
L'unique défaut que je trouverai à ce volume, ce sont ces 64 pages (bon ok, je chipote, mais je fais ce que je veux, c'est mon blog) qui se lisent très rapidement. Aussi, la taille de la police d'écriture est un peu petite à mon goût... Faut pas oublier que Bowie est un dinosaure (dans le milieu depuis 1964) à l'instar de ces fans de la première heure... Quelques tailles au-dessus pour la police faciliteraient certainement la lecture. (et en plus, ça ferait plus de page). Paf.
Les mots de la fin :
- c'est évident : le livre m'a bien plu ! Que dire de plus ? (mise à part merci à ma coloc pour ce supeeerbeuh cadeau !)
- si tu veux écouter du Jacques Brel chanté par David Bowie, tu le peux ici.
- si tu aimes Bowie, et particulièrement Ziggy, je t'invite à (ré)écouter les adieux de 1973 à Hammersmith. Encore Rock'n'roll suicide, oui. coucou @WESHORSON.
- ma prochaine chronique sera consacrée à un roman de Bret Easton Ellis, j'ai nommé monsieur American Pyscho. Je n'en dirai pas plus, stay tuned !
Quelques citations :
« Quelques années plus tôt, David a en effet affirmé que Hitler, avec sa machine de propagande bien huilée, était l'une des premières rock stars. »
« Rien d'étonnant lorsque l'on sait que l'inspiration pour le concept original (ndlr : on parle de ça) vient d'une pièce basée sur le roman d'anticipation, et chef-d'oeuvre, de George Orwell, 1984. »
Ah, et faites gaffes à vos mains sales : le beau papier marque très facilement.
Smouick, Mina.
Photo : google image.
1 personnes ont commentés ma connerie:
ziggy , il s'appelle ziggy , c'est mon seul ami , c'est un garçon pas comme les autres , mais moi je l'aime c'est pas de ma faute .
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N'oubliez pas de rester polis, les amis. ;)
Smouick.